Au fond de vous, il y a un trésor de douceur de vivre, de tendresse et de confiance. Sans cela, vous seriez un(e) psychopathe avec un certain degré d’insensibilité.
Avez-vous observé autour de vous que les personnes qui entretiennent le mieux leur douceur de vivre sont celles qui sont généreuses, reconnaissantes, authentiques, constructives, encourageantes, bienveillantes et compréhensives? Comment font-elles? Surtout quand la vie les défie avec des épreuves déstabilisantes?
C’est simple, et pourtant difficile à faire: elles vivent avec un cœur et un esprit ouverts, plutôt qu’avec leur égo. Leur ouverture de coeur et d’esprit est la clé de la douceur de vivre.
Rassurez-vous, il nous est tous arrivé que cette douceur de vivre nous échappe quand nous courrons pour tout concilier: boulot, conjoint, famille, budget, amis, projets, repos, et tous les imprévus.
Habituellement, on prend sur soi face aux difficultés et on attend le bon moment pour se ressourcer. En attendant et pour autant que tout roule comme prévu, ce rythme olympique est un sport gratifiant pour l’égo. Le sentiment de tout maîtriser nous rassure et nous encourage à continuer. Nous nous sentons productif(ve) et tout le monde est content: nous travaillons pour notre patron, nos collègues, nos actionnaires, notre banquier et notre patrie. Nous nous occupons de notre conjoint, de nos enfants et de nos parents. Nous consommons et la vie passe à 100 à l’heure … jusqu’à ce que… cela peut arriver…un imprévu colossal arrive. La douleur est violente.
A ce moment-là, nous ne contrôlons plus la situation. Nous avons peur. Cela nous stresse. Certains nous jugent ou nient notre difficulté. Nous sommes humilié(e)s de ne pas arriver à surmonter nos sentiments négatifs. Notre égo en prend un coup. Pour nous protéger, nous nous coupons des autres. On se dit qu’on reprendra le dessus et que le moment venu on montrera de quoi on est capable. En attendant, notre égo nous dirige. Frustré(e), on devient jaloux(se). Dévalorisé(e), on devient jugeant(e). Blessé(e), on devient dur(e). La vie est alors une lutte mentale insensée.
Comment retrouver la douceur de vivre, l’ouverture de cœur et d’esprit suite aux échecs?
- Simplement, acceptez le changement (aussi déchirant soit-il).
- Lâchez l’égo.
- Lâchez prise.
- Laissez passer l’humiliation et la colère (avec le temps, les émotions s’adoucissent).
- Renoncez à votre revanche.
- Dépassez la rivalité et les comparaisons.
- Acceptez d’avoir perdu le contrôle.
- Donnez du sens à votre échec. Avec du recul, qu’avez-vous appris sur vous-même et sur la situation?
- Votre identité a sans doute été ébranlée par l’épreuve vécue, alors demandez de l’aide pour reconstruire votre identité. Parlez-en à quelqu’un de confiance qui vous comprendra.
Petit à petit, vous retrouvez votre cœur et votre esprit…encore plus ouverts!
L’acceptation constructive des échecs nous rend plus réceptifs à la douceur de vivre.
Alors, vivons, acceptons l’imprévu, grandissons et profitons toujours plus de la douceur de vivre 🙂
PS: Si votre blessure est trop profonde et que vous ne savez plus par où commencer pour retrouver votre identité profonde, vous pouvez me contacter à coralie@apprendreareussirsavie.com
PPS: Une fois par mois, j’offre une analyse gratuite. Si vous sentez que c’est pour vous, n’hésitez pas 🙂